Deux études longitudinales, d’une durée de 21,5 mois, confirment la viabilité économique de programmes de télésurveillance à domicile.
La première a été menée dans un centre de santé de première ligne, le CSSS Jardins-Roussillon, et a porté sur 95 patients souffrant d’insuffisance cardiaque, de diabète, de BPCO ou d’HTA.
La seconde a été réalisée dans un centre plus spécialisé, le service régional de soins à domicile de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont et a inclus une soixantaine de patients ayant une BPCO sévère, voire très sévères.
Dans les deux cas, comparativement aux soins à domicile traditionnels, une diminution significative du nombre d’hospitalisations, une réduction importante de la durée moyenne de séjour à l’hôpital (surtout dans la BPCO et l’insuffisance cardiaque) ainsi qu’une baisse du recours aux services d’urgences est rapportée. En revanche, entre le pré et le post-programme, il n’a pas été observé de diminution du nombre de visites des infirmières dans le premier site, sans doute du fait d’un manque d’expérience.
Sur le plan économique, les données sont extrêmement encourageantes puisque comparativement au suivi traditionnel, la télésurveillance a permis une économie annuelle de 1557 $ par patient dans le premier centre et de 1613 $ dans le second.
Dr I.H.
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