Si « Le Généraliste » était paru en juin 1902

Le bouchage des fioles de pharmacie

Publié le 23/06/2015

« À la Société d’hygiène une question a été soulevée par le Dr Charlier, au nom du Dr Bringeon, qui intéresse au moins autant les pharmaciens que les hygiénistes.

 

Au lieu de coiffer la bouteille à la manière classique, dans certaines officines on a la coutume de couper les bouchons au niveau du goulot. Puis on applique simplement un cachet de papier gommé. Souvent les élèves humectent ce cachet sur la langue au moment d’en faire usage. Quand le client débouche son flacon, sur ses bords se trouvent des parcelles de cachet, de la gomme, de la salive desséchée.

Les germes de bien des maladies contagieuses : tuberculose, syphilis, etc., ne peuvent-ils pas être ainsi déposés ?

 

D’autre part, ne serait-il pas plus utile que les cachets ne soient pas gommés ? On serait alors obligé de les coller au pinceau.

 

Le Dr Foreau de Courcelles estime que le Dr Bringeon a bien fait d’appeler l’attention de la Société sur ces détails. Il est à désirer que les pharmaciens reviennent au mode classique de coiffage des flacons et qu’ils se servent exclusivement d’un mouilleur pour coller leurs cachets médicamenteux. Espérons que le vœu du distingué président de la Société d’Hygiène sera exaucé. »

(La Chronique Médicale, juin 1902)

Source : lequotidiendumedecin.fr