Son certificat médical, cité par le journal « Libération », stipule qu'il souffre d’un « adénocarcinome avancé (stade 4) avec métastases pleurales ». Le même document, tamponné le 6 juillet dernier, atteste que l'état général du patient « se dégrade : perte de poids, fatigue, essoufflement… » et que le malade « présente des douleurs thoraciques intenses nécessitant des antalgiques morphiniques quotidiens ».
Ce certificat a été établi par l’unité hospitalière sécurisée interrégionale de la Pitié-Salpêtrière, où le malade est pris en charge.
Ce malade, 64 ans dont 40 sous les verrous, s'appelle Patrick Henry. Condamné en 1977 à la prison à vie pour le meurtre de Philippe Bertrand, 7 ans, il est un symbole dans l'histoire criminelle française : lors de son procès, son avocat lui évita de justesse la guillotine ; c'était quatre ans avant que le même avocat – Robert Badinter – devienne l'un des principaux artisans de l'abolition de la peine capitale.
Condamné à vie, Patrick Henry, qui en sait le terme proche, a demandé à ne pas la finir derrière les barreaux. C'est demain, vendredi 15 septembre, que le tribunal d'application des peines de Melun doit dire si les « raisons médicales » présentées par le demandeur peuvent lui ouvrir ou non les portes de la prison.
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