LE CENTRE EUROPÉEN de la jeunesse, qui accueille chaque année à Strasbourg des milliers de jeunes Européens pour des rencontres internationales, servira de cadre local au Festival Globule organisé dans toute la France par l’Établissement français du sang (voir encadré). Il accueillera notamment, le 14 juin, des expositions et des animations ouvertes aux jeunes, ainsi qu’un grand débat sur l’équilibre entre besoins et sécurité du don du sang.
Il est particulièrement important de sensibiliser les jeunes au don de sang, car ils en représentent l’avenir, soulignent les responsables du Conseil de l’Europe et de l’ESF-Alsace. Dans ce cadre, la direction européenne de la Qualité du médicament (DEQM), qui coordonne toutes les activités pharmaceutiques et sanitaires du Conseil de l’Europe, s’est associée avec le Centre européen de la jeunesse pour mieux sensibiliser les jeunes Européens, et monter des animations dans d’autres villes du continent, notamment Budapest et Berlin. Le Conseil de l’Europe met aussi à la disposition des États membres des brochures, des affiches, des autocollants et différents supports imprimés ou électroniques, qui peuvent être traduits dans toutes les langues.
Au-delà de cet effort de sensibilisation, le Conseil de l’Europe rappelle le rôle important qu’il a joué depuis les années 1950 dans le domaine de la transfusion sanguine, à travers les réseaux d’experts et de laboratoires qu’il coordonne. Il a établi de nombreuses normes internationales en matière de qualité et de sécurité des produits sanguins, qui constituent des références mondialement reconnues. Il a œuvré aussi pour l’autosuffisance à la fois nationale et européenne des produits sanguins, tout en mettant en place des conventions qui permettent, dans certains cas, aux pays manquant de produits sanguins d’en obtenir auprès d’un État voisin, une pratique toutefois rarement nécessaire.
Selon une étude européenne, près d’un Européen sur trois et d’une Européenne sur quatre ont déjà donné leur sang. C’est en Autriche que les dons sont les plus fréquents, et au Portugal qu’ils sont le moins nombreux. La France se place au 4e rang pour les hommes et au 2e pour les femmes. Notre pays compte actuellement 1,7 million de donneurs (chiffre 2009), dont une part croissante de jeunes, et notamment de jeunes femmes.
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