Sept heures de sommeil par nuit, beaucoup pour certains, peu pour d’autres. C’est en tout cas ce que recommandent des chercheurs de l’université de Warwick (Grande-Bretagne) pour limiter le risque cardio-vasculaire. Dans le cadre d’un vaste programme de recherche, le Pr Francesco Cappuccio et le Dr Michelle Miller ont mis en évidence que dormir peu et se coucher tard augmente le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) et d’infarctus du myocarde (IdM). « Avec moins de 6 heures par nuit et/ou un sommeil perturbé, les risques d’atteinte cardiaque et d’AVC sont augmentés respectivement de 48 % et de 15 % », explique le Pr Cappuccio.
Pour obtenir ces résultats, les chercheurs ont suivi pendant 7 à 25 ans près de 470 000 participants dans 8 pays, incluant le Japon, les États-Unis, la Suède et le Royaume-Uni. « Le manque de sommeil chronique perturbe le fonctionnement hormonal et entraîne la formation de produits chimiques délétères », poursuit le scientifique. À l’inverse, mieux vaut éviter les virages à 180°. Dormir trop, c’est-à-dire 9 heures d’affilée, pourrait être un marqueur de mauvaise santé cardio-vasculaire.
« European Heart Journal », publication du 8 février 2011.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature