Le séquençage d'Anopheles gambiae prévu avant la fin de l'année

Publié le 07/03/2001

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A l'issue d'une réunion à l'Institut Pasteur, un réseau international (laboratoires, universités et scientifiques) vient d'être mis en place dans le but de séquencer le génome du moustique Anopheles gambiae, principal vecteur du paludisme en Afrique. Pour l'Institut Pasteur, « le séquençage du génome d'Anopheles gambiae représente le moyen le plus rapide pour obtenir les informations nécessaires pour lutter contre le paludisme, ce qui, associé à des recherches sur le terrain, devrait aboutir au contrôle de cette maladie ».
Le réseau, placé sous le patronage du PNUD/Banque mondiale/Organisation mondiale de la santé, prévoit d'achever une première version de la séquence d' Anopheles gambiae avant la fin 2001. Le séquençage des 260 millions de paires de bases fera appel à la technique du « shotgun » mise au point par Celera Genomics et le Génoscope, Centre national du séquençage français. Puis, Celera Genomics se chargera de l'assemblage des séquences, tandis que le Génoscope et l'Institute for Genomic Research (TIGR) assureront les étapes finales. Enfin, l'annotation devrait être réalisée par plusieurs membres du réseau dont l'European Bioinformatics Institute, EMBL-EBI (Royaume-Uni), l'Institut Pasteur (France), l'Institute for Genomic Research, TIGR (Etats-Unis), l'Institute of Molecular Biology and Biotechnology, IMBB (Grèce), Celera Genomics (Etats-unis) et le FlyBase consortium (Etats-Unis, Royaume Uni).
Le gouvernement français financera une partie du projet et d'autres sources de financement sont sollicitées, notamment le National Institute of Allergy and Infectious Diseases, National Institute of Health (une agence du ministère américain de la Santé).

Dr Isabelle CATALA