Enfance en danger

Le signalement par les médecins recadré

Publié le 10/02/2009
Article réservé aux abonnés

AU 31 DÉCEMBRE 2006, 265 913 enfants et adolescents faisaient l’objet d’une mesure de protection sociale (ASE) et/ou juridique (PJJ), soit 1,88 % des jeunes de moins de 18 ans. L’Observatoire national de l’enfance en danger (ONED), qui rapporte ces chiffres dans son 4e rapport annuel, relève une augmentation de 4 % en 12 mois. S’y ajoutent 21 387 jeunes majeurs (0,87 % des 18-21 ans). Parmi eux, la moitié environ se retrouvent en famille d’accueil ou en foyer.

Pour l’année en cours, l’ONED entend recadrer avec l’Ordre l’intervention des médecins, libéraux ou hospitaliers, dans le repérage de l’enfance en danger. Ici, ils occupent la tête de cellules départementales de recueil des traitements et d’évaluation des informations préoccupantes, là ils y sont très effacés, voire absents. En outre, quand ils font un signalement, ils saisissent souvent directement le parquet, alors que la loi du 5 mars 2007 renforçant la protection de l’enfance demande d’avertir par courrier le conseil général, avec un double au procureur de la République.

L’ONED, créé par la législation du 2 janvier 2004, est l’un des deux piliers, avec le 119 (Allô Enfance en danger), du GIP Enfance en danger.

Le Quotidien du Mdecin

Source : lequotidiendumedecin.fr