Les urgences hospitalières parisiennes misent sur les généralistes

Publié le 10/06/2014

Crédit photo : GARO/PHANIE

L’AP-HP engage une stratégie d’amélioration des urgences présentée ce mardi. Et parmi les bonnes résolutions celle d’une meilleure coordination et régulation avec la collaboration des médecins généralistes, pour renforcer la « permanence des soins ambulatoires » (PDSA).

L’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris tablent sur 40 mesures pour asseoir sa stratégie. Dans le but notamment de désengorger les urgences, plusieurs d’entre elles s’appuient sur le concours des médecins généralistes. L’objectif comme l’a souligné Martin Hirsch est de ne plus être « les uns contre les autres ». L’AP-HP veut par exemple développer les admissions directes non programmées des patients adressés par les médecins traitants, sans passer par les urgences. Il est également prévu d’améliorer l’accès au plateau technique hospitalier pour les patients des généralistes dans le cadre de soins non programmés.

Une meilleure régulation des patients via le 15 doit être mise en place pour permettre aux patients d’être orientés notamment vers des cabinets médicaux ouverts le soir et des points de consultation hors des maisons médicales de garde. Pour diminuer le temps d’attente au téléphone, les médecins régulateurs de la PDSA pourront aussi désormais répondre au 15 24h/24.

On n’en sait pour l’instant pas plus sur les conditions de mises en place de ces mesures si ce n’est qu’elles devraient prendre effet à partir de l’hiver prochain.

Au rayon des améliorations intrinsèques aux urgences des hôpitaux, la stratégie prévoit notamment de diviser par deux le temps d’attente aux urgences, de généraliser les « Fast tracks » (filières rapides pour les patients ayant besoin d’un avis médical rapide) dans tous les services d’accueil des urgences. Des travaux dans certains hôpitaux et certains services non adaptés pour le nombre de patients reçus chaque jour vont avoir lieu. Ainsi que la transformation des conditions d’attente avec l’accompagnement par un proche ou une prise en charge par des bénévoles.


Source : lequotidiendumedecin.fr