Le premier sommet international sur la tuberculose se tiendra en marge de l'Assemblée générale annuelle des Nations unies à New York, le 26 septembre. L'objectif : mettre un terme à la pandémie de tuberculose d'ici à 2030. Le projet final prévoit de la part des gouvernements une mobilisation financière d'au moins 13 milliards de dollars par an d'ici à 2022 pour atteindre cet objectif et de 2 milliards de dollars de plus pour financer la recherche et l'innovation contre la maladie.
L'an dernier, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait sonné l'alarme en annonçant que la tuberculose avait devancé le sida parmi les maladies infectieuses les plus meurtrières, et qu'elle était devenue la neuvième cause de mortalité dans le monde.
En 2016, 10,4 millions de personnes ont contracté cette maladie et 1,7 million en sont mortes, alors que la tuberculose est une maladie qui peut être prévenue, traitée et guérie.
Les organisations non-gouvernementales souhaitent que les dirigeants des principaux pays donateurs (États-Unis, Grande-Bretagne, France, Allemagne, Canada…) participent au sommet afin que cette réunion, la première du genre, change réellement les choses.
« La tuberculose n'est pas qu'une question de santé publique. C'est une question économique, une question de développement, une question de sécurité et nous avons besoin du leadership des chefs d'État », explique Paula Fujiwara, directrice scientifique de l'Union internationale contre la tuberculose et les maladies respiratoires, basée à Paris.
Quelque 33 chefs d'État et de gouvernement ont annoncé leur participation.
Avec AFP
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