À l’ouverture de la boîte, on découvre un microcasque pliable (attention fragile) se connectant sur une clé USB, un cédérom programme et un DVD de données. Pas le moindre mode d’emploi, ce qui peut dérouter l’utilisateur novice.
Installation
Au lancement de l’installation, le logiciel vérifie l’activation des périphériques d’aide (préférences accès universel) puis réclame le DVD de Data dont l’installation est fastidieuse : 13 minutes sur un MacBook Pro Intel avec 4 Go de RAM. Le premier lancement met à jour le logiciel et permet de découvrir diverses aides dans le menu dédié et sur le site de l’éditeur (mode d’emploi complet en anglais).
Le premier écran rappelle la configuration de votre Mac, et les pré requis du logiciel : processeur Intel, Leopard minimum, 500 Mo de RAM minimum (1 Go conseillé) et 2,2 Go d’espace libre sur le disque dur.
Vous pouvez alors créer votre profil, qui intégrera la situation micro en vigueur à cet instant sur votre machine. L’éditeur conseille vivement l’utilisation du microcasque mais il s’avère à l’usage que l’on peut aussi utiliser le micro-intégré (de certaines machines) au prix d’un taux de reconnaissance moindre.
Il vous faut alors obtenir un n° de licence (renvoyé par mail) par internet sur le site de l’éditeur à partir du n° du logiciel.
Apprentissage
L’apprentissage de votre voix se fait par la lecture d’un texte qui passe du rouge au vert au fur et à mesure de la reconnaissance. Ne pas hésiter à passer les mots non reconnus. Je conseille la lecture des trois textes proposés, ce qui permettra à la machine de parfaitement s’adapter à votre voix. Plus vous vous servirez du logiciel, et mieux il reconnaîtra le ton de votre voix.
Résultat
À chaque lancement, il faut choisir un profil ce qui vous permet de profiter de la commande intégrale de votre machine ainsi que de la dictée vocale au sein de vos applications ; il suffit de choisir le mode de travail : commande, dictée, épeler, mettre en veille, au travail…
- En mode commande, vous pouvez démarrer ou quitter un logiciel, mettre en veille ou réactiver Dictate, et bien d’autres choses, rappelées en permanence au niveau d’une palette flottante dont la transparence peut être ajustée.
- En mode dictée vous pouvez travailler sans clavier au sein de la plupart des logiciels, il suffit de parler et le Mac écrit, c’est vraiment magique ! Là aussi une palette à la transparence réglable (reconnaissance) aide le logiciel à bien interpréter ce que vous lui dites en proposant divers choix.
- Une dernière palette (micro) permet d’activer le micro, de choisir le mode, d’ouvrir ou fermer la fenêtre de reconnaissance… Elle comporte également un indicateur de niveau de micro.
On est en présence d’un excellent produit avec un taux de reconnaissance bluffant, proche de 100 % avec le microcasque, même en ambiance bruyante, après un apprentissage sérieux, mais toujours perfectible à l’usage. On regrettera le prix plutôt élevé (si on le compare à la version grand public de Dragon), le réservant à un usage professionnel (229 euros), les plantages inexpliqués (le logiciel quitte tout seul parfois), le manque d’un guide d’installation rapide et pour l’instant d’un mode d’emploi en français.
À noter : ce texte a été intégralement écrit à partir de MacSpeech Dictate.
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