La candidate du Front national, Marine Le Pen, a affirmé hier soir, lors de l’émission « Parole de candidats » sur TF1, qu’elle prendrait la décision de dérembourser l’avortement en cas de besoins budgétaires. Face à l’interruption volontaire de grossesse « qui est un acte qui peut être évité, étant entendu quand même qu’il existe de nombreux moyens de contraception dans notre pays », Marine Le Pen dit vouloir privilégier le remboursement des actes médicaux tels que « les radiographies abdominales pour les personnes âgées ». Le ministre du Travail et de la Santé Xavier Bertrand a aussitôt dénoncé « un recul sans pareil vis-à-vis des femmes » tandis que Roselyne Bachelot, ministre des Solidarités, a jugé cette proposition « absolument scandaleuse » faisant valoir que seules les femmes « les plus aisées » pourraient avoir recours à l’IVG.
La porte-parole de Nicolas Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet, a également fait part de son opposition. Selon le site officiel de l’administration française (service-public.fr), le coût forfaitaire d’une IVG varie de 190 euros (IVG médicamenteuse) à une fourchette de 250 à 450 euros (IVG chirurgicale). Sa prise en charge varie de 70 à 80 %.
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