Le président de la République s'est exprimé ce vendredi à l'issue du G7 qui s'est tenu au Japon (26 et 27 mai). François Hollande était attendu sur la question de la régulation internationale des prix des médicaments onéreux, après ses prises de position sur le sujet. Mais le chef de l'Etat s'est contenté de réaffirmer la nécessité pour les pays en développement « de disposer de prix qui correspondent aux besoins. C'est un enjeu de santé publique pour ces pays-là, mais aussi pour nous-mêmes », a-t-il fait valoir.
Pour avancer aussi dans la mise en place d'une couverture sanitaire universelle, défendue par l'OMS, le président a plaidé pour la création d'« une sorte d'architecture internationale en matière de santé », tout en reconnaissant que cela prendrait du temps.
François Hollande précisé qu'il fallait « tirer les leçons » des épidémies comme Ebola ou Zika, « en créant des plates-formes d'urgence sanitaire internationales ».
Le chef de l'Etat a annoncé que « les ministres de la santé du G7 se réuniront pour aller plus loin sur ces trois objectifs ». Sans fixer de calendrier.
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