Longtemps en jachère, le psoriasis dispose désormais d'une offre thérapeutique de grande diversité. Sur quels critères le praticien peut-il choisir le traitement le plus adapté à son patient ? Les études en phase IV produisent des résultats en vie réelle qui permettent d'orienter la prescription. En témoignent les résultats de l'étude IXORA-R, premier essai de comparaison directe entre un inhibiteur de l'IL-17A (ixekizumab) et un inhibiteur de l'IL-23/p19 (guselkumab) dans le psoriasis en plaque modérée à sévère. À l’issue d'un suivi de 12 semaines, les plaques ont disparu totalement chez 41,3 % des patients traités par ixekizumab versus 24,9 % dans le groupe guselkumab. À ce jour, on peut donc conclure que l'ixekizumab agit plus rapidement que le guselkumab. Ces premiers résultats devront toutefois être confirmés par les données obtenues grâce à un suivi de 24 semaines présentées en 2020. Quant au profil de tolérance, il n'a pas révélé de nouveau signal de sécurité et se révèle excellent en pratique quotidienne à l'exception des problèmes de tolérance au niveau du site d'injection. Comment expliquer le mode d'action de l'ixekizumab ? Cet anticorps monoclonal se lie avec une affinité élevée à l'interleukine 17A. Or cette cytokine active la production de kératinocytes impliqués dans la survenue du psoriasis. D'où une neutralisation des effets de l'interleukine 17 obtenue avec ce traitement biologique. Actuellement, l'ixekizumab est indiqué dans le psoriasis chez l'adulte nécessitant un traitement systémique. Il peut être également prescrit seul ou en association avec le méthotrexate dans le rhumatisme psoriasique en cas d'inefficacité ou d'intolérance avec un ou plusieurs traitements de fond.
Dermatologie
Psoriasis, l'ixekizumab agit plus rapidement que le guselkumab
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Publié le 17/10/2019
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Au regard d'un offre thérapeutique de plus en riche, les résultats d'essais de phase IV permettent d'orienter la prescription selon les demandes du patient. Illustration avec les données de l'étude IXORA-R.

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Crédit photo : VOISIN/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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