Le pape François continue d’appeller régulièrement depuis son appartement des amis, des parents, mais aussi des inconnus traversant des difficultés. La semaine dernière, ce sont deux malades qui ont eu droit au coup de fil papal. François a appelé pour la soutenir l'ancienne commissaire européenne Emma Bonino, chantre de la laïcité en Italie, qui lutte actuellement contre un cancer du poumon. "Hier après-midi, j'ai reçu un appel tellement inattendu mais bienvenu de Sa Sainteté le pape. Il s'est informé de ma santé, il m'a encouragée à tenir bon", a raconté vendredi l'ancienne chef de la diplomatie italienne sur Radio Radicale. Bien qu'elle représente en Italie l'une des rares voix à s'opposer fermement à l'influence catholique dans la vie publique, elle a évoqué "une conversation affectueuse". Agée de 67 ans, Emma Bonino avait annoncé en janvier qu'elle souffrait d'un cancer du poumon.
En début de semaine, c’est un Italien anonyme, malade lui aussi, qui a été appelé par l’évêque de Rome pour le réconforter. L’anecdote a pris un tour presque comique : l’homme avait en effet raccroché lundi par deux fois au nez du pape, croyant à une mauvaise plaisanterie. Il a présenté mercredi ses excuses au pontife argentin lors de l'audience générale, a rapporté jeudi l'Osservatore Romano. Au troisième coup de fil, il a quand même eu un doute: "Je suis resté sans voix mais François est venu à ma rescousse, en me disant que ce qui s'était passé était drôle", a raconté Franco Rabuffi au journal du Vatican.
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