L ES rhinites allergiques transitoires sont une pathologie très courante ; de 10 à 30 % des habitants de la planète en souffrent, selon les zones géographiques. Elle sont considérées comme en pleine évolution depuis quarante ans ; leur prévalence est élevée en France : on estime que 15 % de la population française est atteinte par des rhinites allergiques saisonnières, appelées plus communément « rhume des foins », liées essentiellement aux pollens entre avril et septembre, et que de 3 à 10 % de la population seraient atteints de rhinites allergiques perannuelles liées, elles, aux acariens, aux poils d'animaux, aux moisissures. Rares avant l'âge de 5 ans, ces pathologies débutent le plus souvent à l'adolescence, persistent plusieurs années et touchent autant les citadins que les ruraux.
Une triade quasiment constante
La symptomatologie repose sur une triade de symptômes quasiment constante : des éternuements en salve, une rhinorrhée aqueuse souvent très abondante, une sensation d'obstruction nasale. A ces symptômes peuvent s'associer un prurit nasal assez caractéristique d'une allergie, une conjonctivite, des épistaxis... Des complications également peuvent survenir au niveau de la sphère ORL, telles des otites muqueuses, des sinusites ou, au niveau de la sphère respiratoire, des toux spasmodiques, un syndrome asthmatiforme dans le cas, notamment, des rhinites allergiques perannuelles.
Plusieurs possibilités de traitements existent et reposent sur diverses classes de médicaments : des antihistaminiques, des corticoïdes, des vasoconstricteurs, une immunothérapie spécifique, une oligothérapie, des médicaments homéopathiques...
Six médicaments
C'est à ce dernier groupe qu'appartient Rhinallergy. Ce produit homéopathique nouveau, dont la formule regroupe six médicaments homéopathiques complémentaires traditionnellement utilisés dans le traitement symptomatique des rhinites allergiques, se positionne comme un médicament de première intention capable de diminuer, avec une efficacité rapide, les premiers symptômes du rhume des foins et des rhinites allergiques transitoires (écoulement nasal, éternuements, larmoiement, irritation oculaire...) avant une consultation chez l'allergologue pour l'établissement « d'un traitement de terrain », spécifique de chaque patient.
Les six médicaments homéopathiques à basse dilution entrant dans la composition de Rhinallergy permettent de couvrir l'ensemble des symptômes. Ce sont Allium cepa 5CH, Euphrasia officinalis 5CH, Sabadilla officinarum CH, Ambrosia artemisiae folia CH, Solidago virga aurea 5CH et Histaminum muriaticum 9CH.
Détenteur d'une AMM, présenté sous forme de comprimés, Rhinallergy ne présente pas d'effet secondaire, notamment pas d'effet de somnolence, et n'entraîne ni accoutumance ni interaction médicamenteuse. Traitement ambulatoire par excellence, son observance apparaît très bonne. Sa posologie est simple, un comprimé à sucer toutes les une ou deux heures en prenant soin de ne pas dépasser six comprimés par jour. Dès l'amélioration des symptômes, la prise pourra être espacée. La durée maximale du traitement est établi à une semaine. Il est recommandé de ne l'administrer qu'aux personnes âgées de plus de 6 ans, uniquement par crainte de fausses routes. Il est vendu en pharmacie en boîtes de 60 comprimés au prix moyen de 32,90 F, soit 5,02 euros.
D'après une conférence de presse des Laboratoires Boiron.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature