D’AUTRES SITUATIONS à risque sont moins souvent évoquées : les femmes de 30-45 ans (grossesses, régimes successifs, exposition solaire insuffisante), la périménopause (déperdition osseuse physiologique dans les 4-5 ans avant la ménopause), mais aussi les hommes âgés (diminution progressive de la masse osseuse). Le Dr Juliane Berdach (gynéco-endocrinologue, Paris) rappelle aussi qu’un indice de masse corporelle inférieur à 19 est une condition de remboursement d’une densitométrie osseuse et que la notion de protection des femmes obèses vis-à-vis de l’ostéoporose ne tient pas compte de l’impact des régimes répétés.
À l’adolescence, les apports sont souvent insuffisants pour couvrir les besoins en calcium (1 200 mg/j). Chez la femme enceinte, la recommandation actuelle (une ampoule de vitamine D au 6e mois) « peut être insuffisante pour corriger un taux bas en début de grossesse », note le Dr Berdach. À la périménopause, les apports en calcium sont également inadaptés à la couverture des besoins. En post-ménopause, « selon les études, de 66 % à 85 % des femmes sont carencées en calcium, et environ 80 % ont une insuffisance en vitamine D », ajoute le Dr Xavier Desprez (rhumatologue, CHU de Valenciennes) en rappelant les cas particuliers concernant la vitamine D que sont la peau noire et le port du voile. Enfin, l’AFSSAPS recommande de corriger les carences en calcium et/ou vitamine D avant de prescrire un traitement antiostéoporotique.
Observance.
Seule une supplémentation médicamenteuse au long cours permet de traiter les carences en vitamine D. Pour le Dr Desprez, l’optimisation de l’observance du traitement des carences vitaminocalciques passe une consultation dédiée à l’os et le choix de formes galéniques adaptées. À ce propos, Karine Pinon (Warner Chilcott France) rapporte une enquête montrant un taux de satisfaction élevé vis-à-vis du goût et du respect de la prise quotidienne de Cacit Vitamine D3 (91,4 % et 91,8 %).
Les données évoquées par les deux spécialistes témoignent de l’intérêt de l’évaluation du statut en calcium et en vitamine D chez les consultants des deux sexes. Afin de sensibiliser les médecins sur ces enjeux, les Laboratoires Warner Chilcott lancent, en partenariat avec l’association Petits Princes, l’opération « Défi Nutrition » qui se déroulera de février à mai 2011. « Ce programme éducatif ludique », précise Karine Pinon, est fondé sur un jeu réservé aux médecins auquel ils pourront participer lors de réunions à travers la France et/ou en ligne*.
Conférence de presse organisée par Warner Chilcott.
* www.definutrition.com ; identifiant : defi
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