Le groupe Sephira vient de signer un contrat de partenariat avec Intermedix, agence de e-communication santé, filiale de CompuGroup Medical. Cet accord va permettre à la plate-forme de communication exploitée par Intermedix d’offrir ses services à près de 45 000 professionnels de santé, ce qui double son audience. Il s’agit de contenus multimédias, connectés en temps réel avec les logiciels métier présents dans les cabinets médicaux et qui sont proposés par les sociétés savantes, les laboratoires pharmaceutiques et les instances de santé, clients d’Intermedix. Ce rapprochement entre deux groupes que l’on pouvait considérer jusqu’ici comme « concurrents » montre l’importance accordée par les éditeurs à la communication médicale en complément de leurs activités. Cegedim Logiciels Médicaux propose depuis toujours ses services en ligne et Imagine Éditions a monté, il y a quelques années, son service d’informations Hellodoc Net. Fort de 33 000 clients, le groupe Sephira, dont le nouveau directeur général est un ancien de CLM, n’avait encore rien développé de semblable.
La télétransmission en progrès
Effet de la menace de la taxe à la feuille de soins papier à partir du 1er janvier (?) et pression des CPAM, le nombre de médecins en télétransmission a augmenté de 4,2 % de fin juillet 2009 à fin juillet 2010 alors que le taux de croissance annuel avait été de moins de 2 % en 2009. La progression est de plus de 2,5 % sur les six premiers mois de l’année. Ce sont les spécialistes, jusqu’ici les plus à la traîne en matière de télétransmission, qui ont bougé le plus fortement avec une croissance de 7,5 %. Ce mouvement profite à tous les éditeurs, mais à certains plus qu’à d’autres (certains éditeurs comme CBA préfèrent ne pas faire partie de ce tableau). Il faudra attendre néanmoins les chiffres de septembre pour connaître le nombre réel des médecins télétransmetteurs. Le mois d’août enregistre en effet traditionnellement une baisse.
Des résultats d’analyse comparables
Pour rendre interopérables les plusieurs centaines de milliers de comptes rendus de biologie produits chaque jour en France, l’AP-HP, la Société française d’informatique du laboratoire (SFIL) et l’ASIP Santé ont fait traduire le sous-ensemble biologie de la nomenclature internationale LOINC (Logiciel Observation Identifiers Names and Codes). La première version de ce référentiel français couvre près de 4 400 codes d’analyses élémentaires. Ce référentiel est intégré à un nouveau modèle de compte rendu d’examens biologiques basé sur le standard HL7 CDA, partageable, archivable et signé. Il va permettre pour la première fois aux cliniciens de consulter et d’intégrer des résultats d’examens comparables entre eux, indépendamment des laboratoires producteurs.
Le SI de la CNAM épinglée par la Cour des comptes
La Cour des comptes, dans son dernier rapport sur la Sécurité sociale (chapitre VI), critique sévèrement la gestion des systèmes d’information de la CNAMTS. Le retard pris dans les divers chantiers informatiques est évalué à 60 années-informaticiens. Il lui est notamment reproché de mettre parfois « en service des fonctionnalités sans assez respecter ses propres normes de test et de validation. Elle remédie ensuite aux imperfections dans la même urgence au risque de perturber d’autres projets… » De plus, la CNAM ne s’est dotée que récemment d’un plan national de continuité d’activité, et n’a plus de dispositif de sauvegarde externe depuis 2003. Cet été, Yves Buey a été nommé directeur délégué des systèmes d’information en remplacement d’Alain Folliet.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature