Suite aux recos de la HAS sur la bronchiolite, le syndicat des kinés (SNMKR) regrette les fausses interprétations

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Publié le 21/11/2019
Kiné et bébé

Kiné et bébé
Crédit photo : BURGER/PHANIE

Suite à la publication des recommandations de la Haute Aurorité de Santé (HAS) du 14 novembre, sur la bronchiolite du nourrisson de moins de 12 ans, dans un communiqué le syndicat des kinésithérapeutes SNMKR regrette « le manque de place accordé à la profession de kinésithérapeute dans ces recommandations, ainsi qu’aux usagers qui apprécient et reconnaissent le rôle des réseaux de soins bronchiolite pour la prise en charge des soins non programmés ».

Il déplore aussi l'interprétation erronée des conclusions de ces guidelines, faites par certains médias, alors même qu'est confirmé « le rôle du kinésithérapeute comme acteur de soins primaires ».  

Argumentation subtile

Pour rappel : ces recommandations entérinent le fait que la kinésithérapie n'est pas recommandée en ambulatoire, le SNMKR admet d'ailleurs que « la kinésithérapie de désencombrement à base de vibrations et de clapping n’est plus pratiquée depuis de nombreuses années par les kinésithérapeutes ». Mais le syndicat argumente de manière subtile : « l’affirmation insinuant que l’absence de preuve nécessite obligatoirement une absence de recommandation n’est pas conforme aux formulations traditionnelles des recommandations de la HAS ».

Les guidelines de la Haute autorité souligne que le kinésithérapeute garde sa place dans la surveillance ambulatoire des nourrissons souffrant de formes modérées notamment.


Source : lequotidiendumedecin.fr