«A PRES une année qui a servi à faire connaissance, bientôt viendra le temps du développement. » Jean-Noël Treilles, P-DG de Merck-Lipha (filiale du groupe allemand Merck KGaA), place beaucoup d'espoir sur l'expansion de la firme française Théramex (installée à Monaco, cependant) dont il a pris le contrôle en décembre 1999.
Théramex, qui se consacre depuis l'origine aux spécialités de la contraception et de la ménopause, est en fait destiné à devenir le pôle central de la division « santé de la femme » que Merck-Lipha veut développer.
Les résultats 2000 de Théramex sont restés stables par rapport à 1999, puisque le chiffre d'affaires à 706 millions de francs n'a progressé que de 1 % l'an dernier. Mais, pour Jean-Noël Treilles, 2000 comme 2001 sont des années de transition qui doivent permettre à Théramex de réussir son intégration dans Merck-Lipha. Le vrai départ devrait donc avoir lieu en 2002, et les responsables de l'entreprise espèrent pouvoir doubler d'ici à 2005 le chiffre d'affaires, pour atteindre le 1,5 milliard de francs (0,23 milliard d'euros).
Pour Pierre-Henri Longeray, directeur de Théramex, les atouts de la firme devraient permettre de tenir cet objectif. A l'origine de cet optimisme, la qualité des produits en phase de développement, qui devraient être mis sur le marché, tant en ce qui concerne le THS (en indication séquentielle ou continue) que la contraception, au cours des prochains mois ou des prochaines années. « Notre stratégie, explique encore Pierre-Henri Longeray, s'appuie sur un portefeuille prometteur de projets focalisés sur la ménopause et la contraception, avec pour objectif d'avoir au moins un produit leader au niveau international sur un des segments du marché de la santé de la femme. »
La firme monégasque, en étroite collaboration avec le centre de recherche en oncologie de Merck, poursuit aussi des travaux importants dans ce domaine thérapeutique concernant tant le cancer du sein pour la femme, que le cancer de la prostate pour l'homme.
Les responsables de l'entreprise mettent aussi beaucoup d'espoir dans le développement de l'export pour atteindre leurs objectifs. Déjà présents dans vingt-six pays en 2000, ils comptent l'être dans 36 à la fin de 2001, et vingt nouveaux lancements à l'international sont programmés.
Mais c'est l'Amérique, et notamment les Etats-Unis, qui est l'objet de toutes les attentions de la firme. Théramex cherche un partenaire qui pourrait lui permettre de développer ses produits sur le marché nord-américain. « Chacun sait que la pénétration de ces territoires tire largement la croissance d'une entreprise, et c'est une des raisons pour lesquelles nous souhaitons conclure un accord avec un partenaire bien implanté sur ce marché ». Tant il est vrai que s'aventurer seul, aux Etats-Unis, pour une firme européenne aux moyens limités, est une démarche qui n'est pas dénuée de tout danger.
Dans le même temps, Théramex va augmenter ses budgets de recherche et de développement de 10 % par an, tout en poursuivant ses investissements dans ses centres de recherche et de production de Monaco.
Théramex veut doubler son chiffre d'affaires d'ici à 2005
Publié le 11/03/2001
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Jacques DEGAIN
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 6874
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