T ROIS organisations de chirurgiens-dentistes, dans une déclaration commune, « dénoncent » les conditions d'application de la couverture maladie universelle (CMU) « responsables de soins dentaires à deux vitesses ».
L'UJCD (Union des jeunes chirurgiens-dentistes), la CNSD (Confédération nationale des syndicats dentaires) et le Syndicat national des chirurgiens-dentistes de centres de santé estiment en particulier que les dispositions contenues dans les textes d'application de la loi « limitent le niveau et la qualité des soins nécessaires pour tous et conduisent à une discrimination inacceptable reposant sur des critères financiers à l'encontre des patients ».
Représentatifs de plus des trois quarts des chirurgiens-dentistes en exercice, les syndicats « dénoncent » à la fois « le retard accumulé en matière de prise en charge des soins dentaires pour tous les assurés sociaux », « l'absence d'une vraie réforme conventionnelle » et « l'écart très important entre les objectifs définis et les moyens financiers alloués ».
Près de cinq millions de personnes bénéficiaient à la fin de septembre 2000 de la couverture maladie universelle (CMU) mise en place au 1er janvier de la même année, d'après les données d'une étude du ministère de l'Emploi et le la Solidarité rendue publique en janvier 2001.
La CMU étend la protection maladie à toute la population qui n'est couverte ni dans le cadre d'une activité professionnelle ni comme ayant droit d'un autre assuré, pour le régime général.
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