Avec l'arrivée de l'humidité, 181 cas d'intoxication aux champignons ont été enregistrés la première quinzaine de septembre. On déplore 5 cas graves depuis juillet : ce sont essentiellement des troubles digestifs sévères avec atteinte du foie pouvant nécessiter une greffe.
L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (ANSES) alerte quant à la confusion fréquente entre champignons comestibles et toxiques… mais aussi aux conditions de conservation. Ainsi, outre les recommandations classiques de ne cueillir que des champignons connus etc., on veillera aussi à ne récolter que des champignons entiers en bon état, ne pas les déposer dans un sac plastique, qui accélère le pourrissement, ne pas les ramasser près de sites pollués (route, décharge), ne pas les consommer crus, séparer les espèces et se laver les mains.
Un réflexe utile : photographier la cueillette avant cuisson. Cela permettra de mettre en œuvre un traitement adéquat en cas d'intoxication. Troubles digestifs, visuels, neurologiques, suite au repas, doivent faire contacter le 15 ou le centre antipoison.
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