«S ANS en être encore au stade de la décision, nous en sommes au stade, bien avancé, de la réflexion », a indiqué le ministre de la Recherche, Roger-Gérard Schwartzenberg, au sujet de la création d'un institut de la longévité.
Cette proposition du spécialiste de la DHEA (déhydroépiandrostérone), le Pr Etienne-Emile Baulieu.
S'il voit le jour, l'institut de la longévité prendra la forme d'un groupement d'intérêt scientifique associant différents partenaires : le ministère de la Recherche, les organismes publics de recherche (INSERM, CNRS, CEA, INRA) et les associations de malades comme France-Alzheimer ou France-Parkinson.
L'institut aura pour objectif de dresser le bilan des multiples actions de recherche déjà en cours et de dégager de grandes orientations de recherche. La génomique et la postgénomique devraient contribuer à renouveler la recherche sur le vieillissement.
Selon le Pr Baulieu, le but essentiel « est de repérer les produits des gènes dont il faudrait moduler l'activité pour influencer les processus en faveur d'une meilleure qualité de vie pour les personnes âgées. A plus long terme, il s'agit de poser les bases d'une prévention des inconvénients objectifs liés au vieillissement ».
Par ailleurs, le ministre de la Recherche veut inciter au développement des recherches biologiques, cliniques, pharmacologiques et thérapeutiques sur le vieillissement. Celles-ci porteraient sur le vieillissement cellulaire ou sur les cancers et le vieillissement, mais également sur les systèmes nerveux, neuro-endocrinien, ostéo-musculaire, cardio-vasculaire et immunitaire, ainsi que sur les organes des sens, la peau ou la nutrition. Le but de l'institut de la longévité, « c'est d'aboutir à des résultats tangibles en matière de découvertes fondamentales, de prévention et de soins, de guérison ou de traitements de maladies associées à l'âge », explique Roger-Gérard Schwartzenberg.
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