Psoriasis d’accès difficile

Un premier applicateur développé par et pour les patients

Par
Publié le 18/02/2016
Article réservé aux abonnés
psoriasis

psoriasis
Crédit photo : PHANIE

« Le psoriasis, maladie inflammatoire qui évolue sur un mode chronique, voit sa prévalence augmenter sans qu’on sache bien pourquoi », souligne le Dr Sandra Ly, dermatologue à Bordeaux.

Une certitude cependant, l’événement initial survient sur un terrain génétique prédisposé et un certain nombre de facteurs déclenchants ont été identifiés : angine à streptocoques, effraction cutanée (tatouages), médicaments (bêta-bloquants par exemple), tabac, alcool… À l’évidence, les facteurs psychologiques ne sont pas indispensables à l’émergence d’une première plaque.
Environ 50 à 80 % des patients ont une atteinte du cuir chevelu aussi, moins accessible aux traitements locaux. Enfin, le psoriasis est une maladie qui se soigne, les formes localisées en particulier, en première intention par des émollients, des dermocorticoïdes (DC) de classe 1 ou 2, ou Daivobet (l’association fixe de référence, bétaméthasone-calcipotriol) en gel ou en pommade.

Analyse des freins au traitement

Près de 70 % des lésions sont blanchies après 4 semaines de traitement dans les essais. La non-observance, pour diverses raisons (absence de maîtrise de la quantité appliquée, contraintes d’application, zones saines exposées, zones difficiles d’accès, etc.), est la principale cause d’échec thérapeutique.
Pour que le produit soit appliqué plus sûrement, et donc plus efficacement, Léo Pharma a conçu, après analyse des freins au traitement avec les patients, un applicateur (pour la forme gel), composé d’une cartouche à piston et d’une tête (gâchette et embout applicateur). Médecins et surtout patients l’ont plébiscité pour la précision de la dose délivrée, de la forme de l’embout qui s’ajuste à la plaque, y compris sur le cuir chevelu, sans contact avec la main (saine) et sans application à la périphérie de la plaque, sur les zones saines.

D’après la conférence de presse Léo Pharma

Dr Brigitte Blond

Source : Le Quotidien du médecin: 9472