Sans le divorce, il n’y aurait jamais eu d’affaire, dira un enquêteur. C’est Patricia qui a demandé le divorce en 2011, alors que son mari, député du Lot-et-Garonne, préside la commission des finances de l’Assemblée.
« Si tu persistes, je te ferai vivre l’enfer », lui aurait-il promis. Les détectives confirment les soupçons de l’épouse au sujet de ses infidélités. Mais la procédure achoppe sur le partage du patrimoine accumulé au cours de 30 ans d’activités et d’entremêlement des comptes et biens immobiliers, avec des histoires de montres Rollex et Charmet qui disparaissent, des signatures imitées sur des procurations et des chèques, et même la garde du labrador du couple, Bucky. Plusieurs tentatives de conciliation capotent. En juillet 2012, la séparation est officielle. Cinq mois plus tard, l’affaire Cahuzac éclate, entraînant, en mars 2013, la démission du ministre délégué du Budget et sa mise en examen. Le cataclysme.
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