En France, deux vaccins ciblant les papillomavirus dits à haut risque oncogène sont actuellement commercialisés : le Gardasil (contre les HPV de types 6, 11, 16 et 18) et le Cervarix (contre les HPV de types 16 et 18). Non-obligatoires, ils sont préconisés chez les filles de 11 à 14 ans, avec un âge de rattrapage jusqu’à 19 ans révolus. En France, le taux de couverture ne dépasse pas les 20%. « C’est aux médecins généralistes, aux pédiatres et aux gynécologues d’accompagner et dédramatiser la vaccination. Certains font déjà un travail remarquable », note Cécile Badoual. Depuis avril 2017, la gratuité des vaccins a été élargie aux jeunes hommes homosexuels jusqu’à 26 ans. « C’est une bonne avancée, cependant il est dommage de de ne pas protéger tous les garçons du risque de cancers oropharyngés », estime l’anapath. Aux États-Unis, en Australie, au Canada, la vaccination est recommandée à l’ensemble de la population masculine : une question de santé publique.
Plus d’infos : toutsavoir-hpv.org
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