Ma petite fille étant décédée d’une méningite tuberculeuse au mois de décembre dernier, sa pédiatre ayant refusé aux parents de la vacciner, du fait de la pénurie de vaccin, j’ai lu, avec une certaine surprise, dans votre édition du 24 mars (« 100 ans après le BCG, des pistes pour mieux vacciner », lequotidien du medecin.fr) la déclaration de Madame Isabelle Saves responsable de la coopération internationale de l'IPBS (Institut de pharmacologie et biologie structucturale) : « Depuis le BCG et avec les travaux des Instituts Pasteur de Paris et de Lille et de l’IPBS, la France tient un rôle de leader dans la recherche contre la tuberculose ». Il est habituel que nos « élites » expriment leur satisfaction d'elles-mêmes mais, et c’est le cas présent, cela est totalement insupportable quand la satisfaction du « rôle de leader dans la recherche contre la tuberculose » s’accompagne de la mort d’enfants parce qu'on ne vaccine plus par le BCG en France.
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