Aujourd’hui simple évidence, demain impérative nécessité. Mais quand comprendra-t-on que si l’on souhaite vivre dans un monde à peu près pacifique où les êtres humains seront libres sur tous les continents et dans tous les pays, il est urgent d’établir un consensus international dans lequel toutes les nations accepteront ces deux conditions :
– que les candidats à toutes les élections présidentielles, dans tous les pays de la planète, soient évalués avant de pouvoir se présenter au suffrage universel, d’abord sur leurs aptitudes intellectuelles à diriger une nation, mais aussi et surtout sur leurs valeurs, sur le plan de la moralité, de l’humanité et de l’humanisme.
– que tous les États acceptent qu’il soit inscrit dans leur Constitution comme une donnée fixe et à tout jamais infrangible, qu’aucun candidat ne pourra exercer plus de deux mandats successifs.
Bref, un contrat social qui devra sortir de l’enceinte de chaque pays et concerner la totalité d’entre eux. Alors, et alors seulement, on pourra espérer un monde dans lequel il sera plus difficile pour un dictateur en puissance d’arriver au pouvoir et si d’aventure il y parvenait, faute temps, de réussir à y tisser sa toile.
Si ces deux conditions avaient existé, il est fort probable que nous ne connaîtrions pas aujourd’hui l’actualité qui est la nôtre. Souhaitons que le présent que nous vivons facilitera l’instauration de ces indispensables garde-fous.
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