Une contribution au courrier des lecteurs du Dr Laure Artru dans «Le Quotidien du médecin» en date du 30 octobre («Déserts médicaux : l'heure n'est plus aux états d'âme») m’inspire cette réaction.
Oui chère collègue, et je me réjouis de vous le voir écrire dans notre «Quotidien». Ayant traité de cette situation dramatique qui nécessite des mesures d’extrême urgence dans «Le Quotidien du Médecin» du 2 mars 2020, je n’ai trouvé d’écho que chez le Dr Pierre Francès («Quotidien du médecin» en date du 17 mars : «Arrêtons de prendre les médecins pour cible») de Banyuls qui condamnait sans ambages ma proposition de retour à un service national aménagé, et chez le Dr Jean-Pierre Brunet d’Evreux le 26 mai («Service national pour les jeunes médecins : pourquoi pas ?») estimant ladite proposition parfaitement légitime.
Le sénateur de l’Ardèche Jacques Genest devait par la suite m’exprimer un avis tout aussi favorable. Mais ce fut bien le seul ! Dans mon département du Tarn-et-Garonne ni maires ni députés ne suivirent. J’adhère sans réserve à votre analyse de la situation qui bafoue chaque jour un peu plus l’égalité des droits dont nous nous réclamons. L’Association de Citoyens Contre les Déserts médicaux dont vous êtes vice-présidente me paraît une démarche pertinente dans laquelle, ayant visité votre site, je désirerais m’engager pour en faire la promotion en Occitanie. Je prends contact sans plus tarder.
Vous souhaitez vous aussi commenter l'actualité de votre profession dans le « Quotidien du Médecin » ? Adressez vos contributions à jean.paillard@lequotidiendumedecin.fr .
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