Votre article sur la médecine à l'italienne («Près d'Ancône, un médecin sur un banc», portrait du Dr Maria Claudia Finori, «Le Quotidien du 27 octobre 2020) me ramène une cinquantaine d'années en arrière. Effectuant un stage dans un service à Turin, deux des assistants m'ont proposé d'aller voir une curieuse façon d'exercer par certains de leurs confrères. Arrivés dans un quartier type HLM nous nous sommes assis au centre de la place. Après une légère attente, l'un des assistants, regardant sa montre, me dit : « il ne va pas tarder ».
Nous avons vu déboucher une petite motocyclette. L'homme a stationné le long du bâtiment, donné un long coup de klaxon. Des fenêtres se sont ouvertes et des paniers ont commencé à descendre. L'homme prenait un papier sur lequel étaient décrits les symptômes du patient. Assis sur un petit pliant, il rédigeait la prescription, tirait sur la ficelle, le panier remontait et il passait au panier suivant. Bravo au Dr Finori qui a su garder le contact !
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