Michèle Rubirola a toujours cherché à concilier vie professionnelle et vie privée. Celle qui avoue avoir toujours eu du mal à faire des choix, a mené sa vie de femme et de mère avec trois enfants, tambour battant. « Je ne les ai jamais négligés mais ils m’appelaient bip bip, c’est dire s’ils ne me voyaient pas assez selon eux, mais je leur ai, je crois, transmis des valeurs essentielles, c’est ce qui compte à mes yeux. »
Pour elle, le plus important c’est d’être en accord avec soi-même sans tricher. Elle n’a donc pas vraiment tremblé au moment de revêtir l’écharpe de maire. « Je suis consciente que c’est une grande responsabilité, que j’accepte de manière plutôt sereine, même si ça surprend, parce que j’ai une équipe compétente et motivée derrière moi. »
Cela ne l’a pas empêché de poser quelques conditions pour pouvoir tenir le rythme. « J’ai besoin de continuer à faire les choses normalement, se défend-elle. Le plus compliqué c’est la perte d’anonymat mais je veux continuer à faire mes courses, du shopping avec ma fille, à voir mes petits enfants, et je l’ai imposé, j’entends garder quelques activités qui me font du bien, comme le chant. J’en ai besoin pour tenir tous mes engagements d’élue. »