Première molécule apparue dans cette indication, l’aspirine garde une place prépondérante en prévention secondaire de l’infarctus du myocarde.
Les preuves de son efficacité sont anciennes et multiples comme l’a démontré une méta-analyse publiée dans le Lancet en 2009 portant sur près de 95 000 patients (1).
Néanmoins, les auteurs prennent soin de préciser que ce bénéfice reste modeste (6.7 % d’événements ischémiques graves contre 8.2 % chez les patients sans aspirine), et qu’il s’accompagne d’un léger surcroît d’hémorragies.
Certaines situations peuvent donc remettre en cause la prescription systématique de cette molécule ; c’est le cas des patients à fort risque hémorragique notamment de ceux sous traitement anticoagulant.
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