Si de nombreuses questions, parfois légitimes, peuvent se poser sur la prescription de statine en prévention primaire, leur bénéfice ne peut et ne doit être remis en compte en prévention secondaire. Ceux-ci ont été appuyés par de très nombreuses recherches (9,10).
Plus généralement, la réduction du LDL-Cholesterol est associée avec une amélioration spectaculaire du pronostic à long terme (l’objectif des dernières recommandations a été ramené à 0,7g/l), ce qui amène les experts à conclure que la bonne dose de statine est la dose maximale tolérée.
En outre, se pose le problème des effets secondaires et des intolérances ; en pratique, les myalgies comptent pour l’essentiel de ces effets indésirables, et sont dans la grande majorité des cas bénignes, les cas de rhabdomyolyse ou de cytolyse hépatique rapportés, s’ils sont bien réels, restent exceptionnels.
Dans le cas de symptômes sans gravité, le changement de molécule règle le problème la plupart du temps, et le cas échéant, un traitement par ezetimibe peut être instauré en lieu et place des statines. La recherche dans le domaine est très active puisque de nouvelles molécules, les inhibiteurs de la PCSK 9 hépatique sont en cours d’évaluation.
CHAPITRE 5 : LES STATINES : UN BÉNÉFICE INDISCUTABLE EN PRÉVENTION SECONDAIRE
Publié le 19/06/2015
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr
Mise au point
La périménopause
Mise au point
La sclérose en plaques
Etude et Pratique
Appendicite aiguë de l’enfant : chirurgie ou antibiotiques ?
Mise au point
Le suivi des patients immunodéprimés en soins primaires