La prescription d’un IEC est également devenue indispensable chez les patients dès la phase hospitalière.
Pendant longtemps, cette indication portait essentiellement chez les patients ayant une fraction d’éjection altérée ou des signes d’insuffisance cardiaque mais une méta-analyse semble démontrer que le traitement par IEC était bien toléré avec très peu d’effet secondaire et que l’ensemble de la population en tirait un bénéfice sur la mortalité à 30 jours avec un maximum d’efficacité au cours de la première semaine de traitement (11).
Ces considérations, allant à l’encontre des idées premières sur la question s’expliquent probablement en partie par la réduction des événements rythmiques graves lors de la phase initiale.
Toutefois, compte tenu de la bonne tolérance et du bénéfice non négligeable, il est de bon ton de garder cette prescription aussi longtemps que possible chez les patients en post-infarctus avec une mention particulière pour ceux ayant une fraction d’éjection abaissée.
Là encore, la dose cible est la dose maximale tolérée pour l’ensemble des patients. En cas de mauvaise tolérance, une antagoniste du récepteur de l’angiotensine est une bonne option de remplacement.
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