Le retard simple de langage constaté à 3 ans s’amende rapidement et a disparu à six ans. La guidance de la famille puis la rééducation par l’orthophoniste peut suffire.
Par contre, si l’enfant progresse peu à 4 ans, il faut évoquer une dysphasie et la rééducation doit devenir intensive et spécialisée. Si les progrès sont insuffisants, l’appel à un centre référent est possible.
A noter que la dysphasie s’accompagne presque toujours de troubles associés : difficulté d’organisation dans le temps et l’espace, déficit attentionnel, trouble graphique, troubles du comportement chez un enfant intelligent qui a du mal à communiquer…Il est important de ne pas retarder l’intervention rééducative spécialisée en lien avec une pédagogie adaptée chez l’enfant dysphasique, pour lui donner les meilleures chances d’entrer dès le CP dans le langage écrit, ce dont dépendra non seulement sa scolarité future, … mais aussi l’apprentissage du langage oral (4) ! Dans la majorité des cas, la rééducation permettra à l'enfant de retrouver confiance en lui (2).
Mise au point
Troubles psychiatriques : quand évoquer une maladie neurodégénérative ?
Étude et pratique
Complications de FA, l’insuffisance cardiaque plus fréquente que l’AVC
Cas clinique
L’ictus amnésique idiopathique
Recommandations
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