On distingue trois sortes d’incontinences urinaires chez la femme.
L’incontinence à l’effort
- Elle se produit lors d’augmentation de pression intra-abdominales, à l’occasion d’un effort (toux, marche, saut…).
- Elle est principalement due à l’hypermobilité cervico-urétrale. Il existe un défaut de soutien de l’urètre au niveau de son tiers moyen, dû au relâchement des structures anatomiques (musculature du périnée qui assure ce soutien). L’urètre, au moment des efforts, laisse passer l’urine.
- Les insuffisances sphinctériennes sont responsables à elles seules de 10 % des incontinences à l’effort. Elles peuvent se surajouter à une hypermobilité cervico-urétrale. Elles sont dues aux atteintes neurologiques périphériques consécutives au vieillissement, à un accouchement, ainsi qu’à des polyneuropathies, et à des traumatismes chirurgicaux (interventions pour prolapsus, ablation de l’utérus) fragilisant le fonctionnement de ce sphincter.
L’incontinence par urgenturie
- Elle est liée à un dysfonctionnement de la vessie. Au froid, ou à un certain de gré de remplissage, la vessie se contracte automatiquement. La patiente ressent un besoin urgent d’uriner. Si elle n’arrive à contracter son sphincter, une fuite se produit (de jour comme de nuit).
L’incontinence mixte
Une incontinence à l’effort coexiste avec une incontinence par urgenturie.
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