Le début est le plus souvent progressif mais peut aussi être brutal chez une femme de la trentaine, souvent hyperactive par le passé. Divers facteurs déclenchants sont répertoriés : accident, deuil, stress, infection virale…
À la phase d'état, la plainte est essentiellement douloureuse. Les douleurs sont principalement axiales mais une impression de gonflement articulaire, des troubles vasomoteurs et un enraidissement matinal sont possibles. Ces douleurs sont majorées par le froid et le stress et sont peu sensibles aux antalgiques et aux anti-inflammatoires non stéroïdiens.
A part la douleur, d'autres symptômes sont très évocateurs et doivent être recherchés attentivement : fatigue, sensation de muscles noués, paresthésies, anxiété, troubles du sommeil, perte de mémoire, troubles digestifs (Tableau I).
L'examen clinique retrouve des points douloureux d'insertion qui peuvent se situer dans des zones spontanément douloureuses ou non (Figure 1). Il n'y a jamais de gonflement ou de limitation articulaire objectivable.
Mise au point
Troubles psychiatriques : quand évoquer une maladie neurodégénérative ?
Cas clinique
L’ictus amnésique idiopathique
Étude et pratique
Complications de FA, l’insuffisance cardiaque plus fréquente que l’AVC
Recommandations
Antibiothérapies dans les infections pédiatriques courantes (2/2)