Le Syndicat des médecins de l’hospitalisation privée (Sy.M.Hop/CSMF) salue la signature du protocole d’accord prévoyant la création d’un secteur optionnel. « Ce protocole ouvre les perspectives d’une refondation des relations entre le corps médical et les organismes sociaux : il est le premier pas vers une redéfinition des relations entre les médecins et la société », juge le syndicat.Le SYMHOP appelle tous les chirurgiens, anesthésistes et obstétriciens à analyser avec la plus grande attention les points positifs contenus dans cet accord et à étudier objectivement l’impact de ce nouveau secteur sur leur pratique.
Le Syndicat national des ophtalmologistes de France (SNOF) est moins enthousiaste sur le périmètre de l’accord. « On a encore oublié l’ophtalmologie », déplore cette organisation qui souligne que les ophtalmos sont dans la filière « chirurgie » de l’internat et que la cataracte est « le 1er acte chirurgical pratiqué en France » (480 000 actes par an). Le SNOF demande l’ouverture du secteur optionnel aux ophtalmologistes « dès sa mise en place ». Même constat du Syndicat national des médecins spécialistes de l’appareil digestif (SYNMAD). « L’hépato-gastroentérologie, spécialité médico-technique par excellence, ne peut accepter d’être exclue de ce secteur à sa mise en place ».
Pour sa part, le Conseil de l'UNCAM (Union nationale des caisses d’assurance-maladie), où siègent les partenaires sociaux, a pris acte « avec satisfaction de cette avancée significative » que représente pour lui le secteur optionnel dans un avis adopté à la majorité (la CGT s'est abstenue, le MEDEF n'a pas voté).
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