La clinique du Tonkin, du groupe Capio, à Villeurbanne, n’a pas attendu la loi HPST. Elle a accueilli son premier interne en réanimation en 1992. Chaque semestre, ils sont dorénavant 5 internes en stage en réanimation, anesthésie (2), médecine néphrologique et depuis novembre en chirurgie orthopédique du membre supérieur. « C’est bien que cette évolution se fasse lentement, explique le Dr Jean-Marc Védrinne, anesthésiste à la clinique du Tonkin. Cela permet aux équipes d’intégrer les internes. »
Les établissements privés rencontrent parfois l’opposition des responsables hospitalo-universitaires. « De nombreux CHU fonctionnent à flux tendu et voient d’un mauvais œil l’accueil des jeunes dans des cliniques. Ils craignent que les jeunes qu’ils ont formés soient recrutés par les établissements privés. » Les 5 derniers associés recrutés dans le service du Dr Védrinne sont tous passés en stage dans la clinique.
« L’accès au secteur 2 pour tous, meilleur moyen de préserver la convention », juge la nouvelle présidente de Jeunes Médecins
Jeu concours
Internes et jeunes généralistes, gagnez votre place pour le congrès CMGF 2025 et un abonnement au Quotidien !
« Non à une réforme bâclée » : grève des internes le 29 janvier contre la 4e année de médecine générale
Suspension de l’interne de Tours condamné pour agressions sexuelles : décision fin novembre