La procédure de choix de postes à l’internat a pris fin le 22 septembre. 8 572 étudiants devaient opter pour l’un des 8 783 postes disponibles à travers toute la France, dont 157 réservés aux CESP (contrats d’engagement de service public).
Au final, 302 postes (hors CESP) n’ont pas trouvé preneur dans les spécialités suivantes : médecine générale, biologie médicale, médecine du travail, psychiatrie et santé publique.
Les futurs internes ont principalement délaissé la médecine du travail et la santé publique, spécialités pour lesquelles 46 % et 33 % des postes n’ont pas été choisis. 136 postes restent vacants en médecine générale, soit 3,5 % seulement des places disponibles (3 894 au total).
95 étudiants sans affectation
Pour avoir le choix d’une autre spécialité, il fallait être classé au pire au 6 619e rang (médecine physique et de réadaptation à Dijon). Le dernier poste en chirurgie (à Brest) a été enlevé par le candidat classé 4 766e.
Les étudiants CESP avaient davantage de marge de manœuvre, compte tenu des postes qui leur étaient réservés. L’un d’eux, pourtant classé au 8 664e rang a ainsi pu opter pour un poste en chirurgie viscérale et digestive (à Limoges).
Curieusement, les quatre postes CESP non affectés à l’issue de la procédure relevaient de spécialités pourtant prisées (2 en pédiatrie, 1 en gynécologie obstétrique et 1 en oncologie).
Selon le Centre national de gestion (organisateur des ECN), 95 étudiants n’ont pas retenu de poste. Parmi eux, 83 étudiants européens (sur 296) et 12 Français, qui, pour une bonne part, souhaitent suivre une spécialité à l’étranger.
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