Internat : un problème de serveurs crée des ralentissements pendant les affectations

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Publié le 03/09/2020

Crédit photo : S.Toubon

La procédure d'affectation des postes d'internat, gérée par le Centre national de gestion (CNG), a connu de légers dysfonctionnements au cours des premiers jours de répartition des jeunes. 

Depuis le 1er septembre, plus de 8 500 étudiants ont commencé, par tranche de 650 personnes par jour, à choisir une spécialité parmi les 44 disciplines médicales et les 28 subdivisions. Si pour l'instant le bilan des premiers jours est positif, quelques étudiants ont tout de même eu des sueurs froides.

Selon l'Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF), un problème de serveur a entraîné des ralentissements le 2 septembre. « En milieu de journée, le problème de serveur a ralenti la procédure, certains étudiants étaient déconnectés et devaient se reconnecter à chaque fois pour faire leur choix, explique au « Quotidien » Jeanne Dupont Deguine, en charge des études médicales à l'ANEMF, présente sur les lieux. Nous avons reçu beaucoup d'appels d'étudiants, le moment est crucial pour eux, et donc source de stress. »

Aucun changement de planning

Les dysfonctionnements ont été réglés dans l'heure sans avoir de conséquences graves pour les affectations, affirme l'association.

Contacté, le CNG a confirmé avoir connu des interruptions temporaires liées à des raisons techniques le 1er septembre et encore ce matin où les choix ont été suspendus 30 minutes. L'organisateur tempère toutefois sur les conséquences pour les jeunes. « Les tranches de passages établies pour la procédure nationale de choix 2020 sont respectées et les étudiants ont la garantie de passer le jour prévu et peuvent planifier leur emploi du temps », rassure-t-il.

Depuis le 1er septembre, un peu plus de 1 300 étudiants ont été affectés. Sur les 1 000 premiers choix, la chirurgie plastique a rempli ses rangs. L'ophtalmologie, les maladies infectieuses et la dermatologie et vénérologie sont les spécialités les plus prisées. 


Source : lequotidiendumedecin.fr