Les « expérimentations PACES » (première année commune aux études de santé) vont être élargies à de nouvelles universités à partir de la rentrée 2017. Un décret a été publié en ce sens au « Journal Officiel ». Ce texte concourt à la mise en œuvre de la feuille de route de la grande conférence de la santé (février 2016) qui a prévu de renforcer les expérimentations d'alternatives à la première année de santé.
Dix facultés de médecine (Angers, Clermont-Ferrand, Rouen, Paris V, VII et XIII, Poitiers, Saint-Étienne, Strasbourg et Tours) expérimentent depuis 2014 et 2015 des passerelles visant – sous des modalités diverses – à intégrer en 2e ou 3e année d'études de santé des étudiants ayant suivi une licence adaptée ou à réorienter des étudiants en PACES à l'issue des premiers examens.
Une part du numerus clausus est réservée chaque année à ces étudiants entrant par ces passerelles. Toutefois, un premier bilan d'étape réalisé par le Pr Jean-Paul Saint-André, ex-président de l'université d'Angers, s'est révélé mitigé. Les expérimentations ont certes entraîné la fin du redoublement mais ces dispositifs alternatifs souffrent d'un déficit d'attractivité et la diversification du profil des futurs médecins se fait attendre.
Limiter le gâchis humain
Fin janvier 2016, plusieurs facultés de médecine ont déposé une candidature pour expérimenter également des alternatives à la PACES : Aix-Marseille, Bretagne Occidentale, Caen, Grenoble Alpes, La Réunion, Lyon-I, Paris XII, Reims et Rennes. Les facs retenues ne sont pas encore connues, assure l'Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF) . « La publication d'un arrêté explicatif est attendue, précise l'ANEMF. Il détaillera les nouveautés pour la rentrée 2017. »
Ces expérimentations s'achèveront au terme de l'année universitaire 2019-2020. Un bilan complet sera réalisé afin de définir des modalités d'admission au sein de ces études toujours très prisées par les étudiants et limiter le gâchis humain.
Pour la rentrée 2017, 39 191 élèves de terminale ont opté en premier choix pour la PACES (qui regroupe la médecine, l’odontologie, la maïeutique, la pharmacie et la kinésithérapie), a précisé le ministère à l’issue de la première étape du processus APB (admission post-bac), clôturée le 20 mars.
« L’accès au secteur 2 pour tous, meilleur moyen de préserver la convention », juge la nouvelle présidente de Jeunes Médecins
Jeu concours
Internes et jeunes généralistes, gagnez votre place pour le congrès CMGF 2025 et un abonnement au Quotidien !
« Non à une réforme bâclée » : grève des internes le 29 janvier contre la 4e année de médecine générale
Suspension de l’interne de Tours condamné pour agressions sexuelles : décision fin novembre