La procédure de choix des spécialités d’internat ne se terminera pas avant le 22 septembre. Mais on devine déjà les préférences des étudiants. Près de 57 % des postes en ophtalmologie avaient déjà été pourvus après le choix des 1 000 internes les mieux classés (sur 8 626 candidats). Il fallait être classé au pire au 2 523e rang pour avoir la possibilité d’opter pour cette spécialité la plus prisée.
Derrière, la néphrologie et la médecine interne sont également très demandées par les meilleurs élèves avec respectivement 56 % et 46 % des postes affectés avant le 1000e rang. La dermatologie, la cardiologie et la radiologie suivent.
Ces résultats préliminaires s’inscrivent dans la continuité des années précédentes. Dans un mémoire publié en 2013 (Faculté de médecine de Bordeaux), Etienne Rivière tirait les mêmes conclusions dans son analyse du choix des 7658 étudiants en médecine après les ECN 2012.
« Pour expliquer le classement du choix des différentes disciplines, il est classique d’évoquer des caractéristiques subjectives, comme leur intérêt théorique et pratique, la reconnaissance sociale qu’elles entrainent et leur confort d’exercice. Il n’y a pas de raison simple expliquant le choix des disciplines par genre », expliquait alors cet interne en médecine interne.
Derrière, la néphrologie et la médecine interne sont également très demandées par les meilleurs élèves avec respectivement 56 % et 46 % des postes affectés avant le 1000e rang. La dermatologie, la cardiologie et la radiologie suivent.
La médecine générale à la peine
En queue de peloton, la médecine du travail, la médecine physique et la psychiatrie sont les moins demandées si l’on se réfère au pourcentage de postes pourvus avant le 1 000e rang. Le manque d’attraction de la médecine générale se confirme également (lire notre article sur le sujet). 47 postes seulement ont trouvé preneurs sur les 3 894 disponibles.Ces résultats préliminaires s’inscrivent dans la continuité des années précédentes. Dans un mémoire publié en 2013 (Faculté de médecine de Bordeaux), Etienne Rivière tirait les mêmes conclusions dans son analyse du choix des 7658 étudiants en médecine après les ECN 2012.
« Pour expliquer le classement du choix des différentes disciplines, il est classique d’évoquer des caractéristiques subjectives, comme leur intérêt théorique et pratique, la reconnaissance sociale qu’elles entrainent et leur confort d’exercice. Il n’y a pas de raison simple expliquant le choix des disciplines par genre », expliquait alors cet interne en médecine interne.
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