L’université de Grenoble a informé les étudiants en PACES qu’un des leurs, Léo C., était brutalement décédé à l'âge de 18 ans le samedi 27 janvier 2018. « Cet évènement dramatique affecte profondément l’ensemble de notre communauté universitaire, qui s’associe à la douleur de sa famille et de ses proches », écrivent les doyens de l’université dans un courrier adressé ce mercredi aux étudiants, sans plus de précision sur les conditions de ce décès.
Contacté par « le Quotidien », le président de l’université Grenoble Alpes, le Dr Patrick Lévy, avance l’hypothèse d’un suicide, ce que l’enquête en cours devrait confirmer. « Léo a laissé un message à ses parents, indique Patrick Lévy. Il y a des raisons personnelles à son geste, mais il est évident que cela s’inscrit aussi dans le contexte de la PACES, des études dont on sait qu’elles sont très difficiles. »
Un étudiant ouvert sur les autres, qui avait une vraie appétence pour la vie
Le président de l’université décrit un jeune homme, primo-inscrit, très bon bachelier, qui suivait sa première année avec beaucoup d’assiduité. « Ses camarades évoquent une personne ouverte sur les autres et qui avait une vraie appétence pour la vie. »
Dès les jours qui ont suivi le drame, un accompagnement a été mis en place à destination des étudiants et des enseignants, plus particulièrement à destination de ceux qui avaient côtoyé Léo. Ce dispositif doit permettre de venir en aide à ceux qui en éprouvent le besoin.
« Il s’agit de traiter l’urgence de ce traumatisme mais aussi de détecter des éléments de fond qui pourraient nous permettre de mettre en place un accompagnement plus durable auprès des étudiants en PACES dont on sait qu’ils subissent une très forte pression », explique le président de l’université.
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