Études de santé

Un décret sanctuarise les droits des externes

Publié le 30/06/2014
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Le décret intègre les études de santé au cursus universitaire du LMD (licence, master, doctorat). Il réaffirme la qualité d’agent public de ces étudiants et prévoit notamment leur rémunération par le centre hospitalier auquel ils sont rattachés pendant la totalité de leur formation (notamment en cas de redoublement). Le décret permet d’accomplir une période d’études à l’étranger pendant le 2cycle.

Il réaffirme une nouvelle fois l’obligation pour les établissements d’appliquer le repos de sécurité de 11 heures après chaque garde de nuit et donne la possibilité aux étudiants ayant validé leur 2e cycle d’être désignés en qualité de faisant fonction d’interne (FFI) pendant leur stage d’été. Les ministères de l’Éducation nationale et de la Santé estiment que ces mesures sont la preuve de « l’attachement du gouvernement à la qualité de la formation initiale des professions médicales, odontologiques et pharmaceutiques ». L’Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF) souligne que « la gestion de la rémunération des externes, précaire et mal coordonnée, était une priorité ». « En transférant cette compétence aux seuls CHU, le ministère a fait le choix de la simplification », estiment les carabins. Ils apprécient par ailleurs la possibilité qui leur est donnée de diversifier leurs terrains de stage en ambulatoire. L’ANEMF demande toutefois aux pouvoirs publics de préciser le statut de l’étudiant hospitalier : « Trop souvent mal intégrés dans les services, les étudiants en médecine aspirent à davantage de considération. Il faut qu’ils puissent, de façon systématique, accéder à une chambre et à un repas chaud quand ils participent au service de garde. »

Ch. G.

Source : Le Quotidien du Médecin: 9339