Le projet a mis à contribution des professeurs mobilisés pour élaborer ensemble un diagnostic personnalisé, une vingtaine d’enseignants-chercheurs qui ont travaillé pendant deux ans sous la houlette d’un des leurs, le Pr Philippe Bertheau, lui-même professeur d’anatomo-pathologie, et le renfort de deux jeunes médecins recrutés à temps plein pour six mois. Sans oublier la cheville ouvrière de l’équipe de MédiTICE, les ingénieurs pédagogiques maison.
« Nous avons défini un scénario global au sein duquel chacun s’est attelé à sa partie pour construire des séquences, explique le Pr Bertheau. Mais il ne s’agit pas d’un simple e-learning (cours en ligne), le MOOC propose un accompagnement individuel sous forme de forums de discussion, avec des internes dans le rôle des modérateurs, accessibles tout au long des six semaines de programmation. C’est une offre numérique sans précédent dans le monde universitaire francophone. »
Autre première, outre le décloisonnement des enseignements et leur accompagnement, « le MOOC cible deux créneaux, souligne le doyen Ruszniewski : des étudiants de la communauté d’université Paris 7 Diderot, Paris 6 Descartes et Paris 13 Bobigny, il fait partie intégrante de la formation de 3ème année ; et aussi, sans prérequis, il s’adresse au grand public désireux d’acquérir les bases théoriques, de comprendre les concepts et de découvrir les méthodes utilisées dans le diagnostic. »
Intérêt pour les lecteurs du « Quotidien »
Deux MOOC en un ont donc été élaborés et même, souligne le Pr Bertheau, « il y en a un troisième qui intéressera directement les lecteurs du Quotidien au titre du DPC : la semaine 3, en particulier, est consacrée aux applications des analyses moléculaires, avec des nouveautés très récentes et la semaine 4 avec la consultation d’annonce. »
Près de 3 000 inscriptions ont déjà été validées et il sera intéressant d’analyser le taux de rétention des apprenants, autrement dit la perte en ligne, comme jargonnent les spécialistes du numérique. À la clé, une possible réédition, devrait être actualisée, l’année prochaine, mais aussi de nouveaux MOOCs pourraient se profiler sur d’autres thématiques traitées sur le mode numérique. « Aujourd’hui, nous sommes les premiers, mais je suis convaincu que dans les cinq ans, cette innovation sera intégrée dans la vie facultaire, assure le Pr Bertheau. Les cours magistraux vont peu à peu disparaître et les TP se généraliseront aussi en ligne. »
https://www.fun-mooc.fr/courses/parisdiderot/56003/Trimestre_3_2016/abo…
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