Le procédé est le même à Marseille, où la durée des épreuves et le nombre de questions ont été considérablement réduits.

En revanche les coefficients affectés à chaque épreuve eux restent inchangés.
Ces nouvelles modalités ont provoqué une nouvelle vague de stress chez les étudiants et beaucoup d’inquiétude et d’amertume. Une pétition a notamment été lancée par les étudiants de Toulouse pour réclamer d'autres conditions d'examen. 

Modifier les coefficients

Les élus étudiants de Toulouse estiment dans un communiqué que « ces nouvelles modalités d’évaluation sont totalement inadaptées pour évaluer l’ensemble des connaissances acquises par les étudiants depuis le mois de janvier. Elles ne permettent pas une sélection pertinente ». Ils demandent donc des moyens supplémentaires pour permettre la tenue d’un concours « en accord avec le travail fourni par les étudiants et respectueux des règles sanitaires ».

Ils appuient également la demande faites par les facultés auprès des ministères, de pouvoir adapter les coefficients des épreuves ce deuxième semestre. Le doyen de la faculté de médecine de Rangueil, le Pr Élie Serrano, a affirmé à France 3 régions que « la gestion en toute sécurité du flux des 900 étudiants par jour sur le site du parc des expositions de Toulouse, a imposé la réduction de la durée des épreuves ». Et qu'il était en attente de la réponse du ministère sur la question des coefficients. « Nous œuvrons à la mise en place de la meilleure des solutions possibles pour assurer la tenue de ces épreuves. »