Une page se tourne pour la Conférence des doyennes et doyens de médecine. La Pr Isabelle Laffont, professeure en médecine physique et réadaptation (MPR) a été élue, ce mardi 4 mars, à la tête de cette institution, succédant au Pr Benoît Veber. Durant son mandat, l’enseignante sera épaulée par le Pr Marc Humbert, élu vice-président, pour porter un projet « ambitieux » au service de l'évolution du système de santé et de l'université. « Il s’agit d’accompagner les évolutions pédagogiques pour permettre aux étudiants de se former dans de bonnes conditions tout en répondant aux besoins des populations », indique la conférence.
Relancer l’attractivité des carrières HU
Pendant leurs deux années aux manettes de l’institution, les Prs Laffont et Humbert veulent mettre l’accent sur l'attractivité des carrières afin de « relancer le modèle hospitalo-universitaire ». L’une des priorités des nouveaux présidents sera aussi d’« affirmer la place des facultés de médecine et de santé dans la structuration et le pilotage de la recherche biomédicale et de l’innovation en santé ».
Un autre axe important du programme n’est autre que la poursuite de la dynamique pédagogique des études de médecine. Ils souhaitent sécuriser les acquis de la réforme du deuxième cycle tout en poursuivant l'amélioration de l'accès aux études de santé, réforme aujourd’hui vivement critiquée. Le duo entend également promouvoir une « innovation pédagogique raisonnée », en gardant un œil sur la formation continue et la recherche en pédagogie.
La Pr Laffont et son équipe insistent également sur la nécessité de territorialiser l'offre de formation et de recherche, en lien étroit avec tous les acteurs concernés. « Cette ambition territoriale des facultés de médecine/santé est un levier important de transformation du système de santé et de correction de l’iniquité de l’accès aux soins », est-il précisé.
Enfin, la précarité étudiante et la prévention des risques psycho-sociaux et des violences sexistes et sexuelles sont des enjeux auxquels seront sensibles les deux dirigeants. Le bien-être des étudiants, y compris ceux en situation de handicap, devra être au centre des préoccupations, insistent-ils.
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