D'autres élus de l'opposition mais aussi de la majorité, ont à l'inverse regretté la disparition de cette disposition directive, comme Joël Aviragnet (Haute-Garonne, PS), Francis Vercamer (Nord, UDI-Agir) et Caroline Fiat (Meurthe-et-Moselle, FI). Audrey Dufeu-Schubert (Loire-Atlantique, LREM), qui avait porté l'idée en commission, a jugé « regrettable » cette suppression, plaidant qu'il fallait permettre aux étudiants de découvrir la médecine dans ces territoires.

Par la suite, via des amendements LREM, les députés ont inscrit le simple principe d'un « déploiement tout au long des études de médecine d’une offre de formation et de stage répondant aux besoins des zones caractérisées par une offre de soins insuffisante ou des difficultés dans l’accès aux soins ». Une formulation moins brutale... 

Les députés ont enfin adopté un amendement de la co-rapporteure Stéphanie Rist (Loiret, LREM) pour une meilleure réponse aux besoins de santé. Un décret devra déterminer comment assurer « une adéquation optimale entre le nombre de postes ouverts aux étudiants de 3e cycle et le nombre de postes effectivement pourvus ».