La FST : quelle place dans l’internat et à quoi bon ? C’est la question qu’ont décidé de poser les syndicats d’internes à leurs collègues à travers une enquête en ligne.
Mises en place en 2019, les formations spécialisées transversales (FST) permettent aux internes pendant et à la fin de l’internat de suivre une formation complémentaire qui prolonge leur maquette d’un an et d’acquérir une compétence spécifique dans un champ précis. 26 FST existent désormais, dont six étiquetées « d’intérêt » en médecine générale. Sont donc accessibles pour les IMG : l’addictologie, la douleur, la médecine du sport, la médecine scolaire, l'expertise médicale et le préjudice corporel, et la médecine palliative. Ils peuvent aussi théoriquement postuler pour les autres FST mais leur candidature doit être justifiée par un projet professionnel spécifique.
Quel accès, quelle information ?
Pour l’année universitaire 2022-2023, 2 472 postes sont ouverts aux internes, 813 le sont au titre des options et 1 659 au titre des formations spécialisées transversales (FST). Pour les six FST qui concernent la médecine générale, 512 postes sont ouverts.
Mais il n’est pas toujours évident pour les internes d’être au courant de ces FST ou d’y avoir accès. Les deux syndicats d’internes en médecine l’Isni et l’Isnar-IMG et la Fédération nationale des syndicats d'internes en pharmacie et biologie médicale (FNSIP-BM) ont donc décidé de lancer une enquête sur le sujet. Ils souhaitent savoir combien d’internes suivent une FST ou une option ou s’ils ont l’intention de le faire, leurs motivations, les informations qu’ils ont reçues sur le sujet, à quel moment de leur parcours et les difficultés particulières rencontrées.
Les internes ont jusqu’au 12 septembre pour répondre à cette enquête.
« Pour la coupe du monde, un ami a proposé quatre fois le prix » : le petit business de la revente de gardes
Temps de travail des internes : le gouvernement rappelle à l’ordre les CHU
Les doyens veulent créer un « service médical à la Nation » pour les jeunes médecins, les juniors tiquent
Banderole sexiste à l'université de Tours : ouverture d'une enquête pénale