Les résultats dévoilés mardi de l’enquête sur la santé mentale des étudiants et jeunes médecins a révélé que les futurs professionnels de santé n’allaient vraiment pas bien. Les syndicats d’étudiants ont donc demandé que des mesures soient rapidement mises en place mais cet état des lieux très alarmant a également fait réagir d'autres organisations de médecins, dont celles de leurs aînés. SML, CSMF et SNJMG ont ainsi apporté leur soutien au travail et aux propositions des structures jeunes.
Ainsi le SML estime « qu’il faut reconsidérer les études de médecine et les envisager pour ce qu’elles sont réellement, à savoir des études hors normes et dans le même temps revaloriser le métier », ajoutant qu’il fallait que « la qualité de vie au travail devienne un chantier prioritaire pour tous les acteurs de la santé qui demeurent les plus exposés au burn-out ». Même positionnement du côté de la CSMF qui rappelle aussi que les étudiants sont en formation et qu’ils doivent donc « bénéficier d’un compagnonnage » et non se cantonner à être « les acteurs indispensables au fonctionnement de l’hôpital public ». Le syndicat rappelle aussi son engagement dans la campagne « Dis doc, t’as ton doc ? » pour inciter les professionnels de santé à prendre un médecin traitant.
De son côté le SNJMG qui représente aussi les internes et les jeunes médecins souligne dans un communiqué son engagement sur ces questions depuis une vingtaine d’années. Le syndicat soutient toutes les propositions du « front des jeunes médecins », mais en profite pour réitérer certaines de ses revendications. On retrouve notamment dans ses suggestions : la sanction financière des hôpitaux qui n’appliquent pas la réglementation, la confirmation du statut d’un agent public de l’interne, la transformation du samedi matin en demi-garde ou encore la signature à chaque prise de poste d’une convention tripartite détaillant l’emploi du temps de l’interne. Le SNJMG demande aussi la rémunération des heures supplémentaires, la prise en compte de la pénibilité , la dispense de gardes et astreintes à partir du 3e mois de grossesse ou bien la création de structures de soutien aux internes en souffrance dans chaque GHT.
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